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Mon amie Victoria   mercredi 24 mai 20 h 30 Maison des associations Vincent Diaz

Film  de Jean-Paul Civeyrac d’après Doris Lessing

avec Guslagie Malanda, Catherine Mouchet, Pascal Greggory, Pierre Andrau

proposé par la Fédération des ciné-clubs de Méditerranée et présenté par André Blasco.

Le portrait romanesque, sensible et politique d’une jeune femme noire dépossédée de son enfant.

Victoria, jeune femme noire de milieu modeste, croise Thomas - issu d'une famille bourgeoise - qu'elle avait vu enfant autrefois. Ils couchent ensemble et elle tombe enceinte sans le lui dire, puis donne naissance à une petite fille, Marie. Victoria ne révèle l'existence de leur fille que sept ans plus tard. La famille de Thomas, toute à la joie de compter en plus cette petite fille, lui propose de l'accueillir. Des conséquences inattendues vont s'enchaîner...

 

 

 

 

Le cinéma du discret Civeyrac se renouvelle profondément avec ce super­be récit au long cours, cette profusion d'événements. Il se réchauffe aussi, le réalisateur se tenant au plus près de ses personnages. Mais ce qu'il reste de bressonien dans son style (de Ni d'Eve ni d'Adam à Des filles en noir) exprime parfaitement la distance au monde de Victoria. L'accueil plein de compassion de la famille riche — avec Catherine Mouchet et Pascal Greggory en grands-parents à la fois exemplaires et monstrueux — semble ainsi vu à travers la vitre épaisse de la solitude et de la différence. On dirait un trompe-l'oeil, une imitation de la vie. Mon amie Victoria renvoie ainsi irrésistiblement au chef-d'oeuvre de Douglas Sirk, Mirage de la vie. Pas seulement par ses thèmes (le racisme et ses variantes, les classes sociales, la réussite, la fatalité), mais aussi par le doute métaphysique qu'il laisse planer sur toutes les activités et les passions humaines. — Louis Guichard (Télérama)

Bande annonce Mon amie Victoria

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